L'arche de Noé avec sa colombe et son brin d'olivier au bec représentent, sur l'écusson municipal de Noia, sa fondation légendaire. C'est l'amont d'une ria où confluent le Tambre et de nombreux cours d'eau dont le parcours est plus court comme le Traba, que traverse le ponte de Noia. Tous à al fois, ils forment un système estuarien complexe, à peine navigable à marée haute, où les paysages ruraux côtoient les paysages marins. Les trois quarts de l'espace protégé appartiennent à cet habitat maritime-terrestre jusqu'au port d'O Freixo (Outes), d'un côté, et la plage de Boa Grande, de l'autre.
L'embouchure du Tambre peut se voir en prenant la déviation sur la vieille route à Ponte Nafonso, avec ses vingt arcs, un pour chaque année que l'on mit à le construire au XIVe siècle et le dernier à demi tordu comme dit le dicton populaire. La ville, entourée de joncières et de monts boisés transmet toute la sérénité du paysage. Il y a de nombreuses promenades et belvédères comme celui du mont Tremuzo (514 m).
Le cours fluvial du Tambre mérite le détour. Ses trois derniers kilomètres coulent au fond d'une profonde gorge sur une paroi de granit entre les hameaux de Lueiro (Negreira) et Cornada-A Graña (Brión). Le point de départ idéal serait le bâtiment historique de la centrale hydroélectrique I, conçu par l'architecte galicien Antonio Palacios. De son aire de loisirs et du pont suspendu, avec vue sur les anciennes “pesqueiras” de la lamproie (des guets en pierre construits pour la pêche à la lamproie), un sentier nous conduit, parmi les bosquets autochtones, jusqu'à la Devesa de Nimo.