Le fleuve Ulla, avant de créer la ria de Arousa, fais ses adieux sur les terres de Padrón, afin dinspirer, dans loraison et le travail, les moines franciscains qui y bâtirent un couvent et qui se répartirent de par le monde, en emportant et en apportant le savoir et les semences de ces petits poivrons savoureux, amalgame de lironie caractéristique du prix Nobel de Padrón, Camilo José Cela, leur grand défenseur et diffuseur. Un paysage humanisé : sur le cours du fleuve nous découvrons les restes de pesqueiras servant à attraper les lamproies, les anguilles et les truites ; des treilles, le potager qui donne tout et spécialement ces poivrons minuscules et gâtés, auxquels larrosage et la température font quils soient à point. Une fête qui dispose le premier samedi du mois daoût des meilleurs ingrédients de la meilleure fête galicienne dans la vieille et sombre carballeira surplombant la mer et le vieux couvent franciscain, à la porte duquel se trouve, selon la chanson, San Antoniño vertendo auga polo peito (San Antoniño versant de leau sur sa poitrine). Vous retrouverez ici lambiance et la saveur dun village raconté et chanté par les hommes de lettres de tout temps.