Camariñas est mer, et la mer sont des histoires d'efforts, de naufrages et de gens forts qui vivent dans un environnement magnifique mais dangereux. Sa présence est l'axe de ce parcours, mais la mer et l'eau sont aussi des histoires sur terre.

En tant que village de pêcheurs, Camariñas est recueillie à l'intérieur de son petit estuaire, en quête de paix devant les vents persistants de la région. Le port moderne contraste avec les anciennes constructions maritimes qui conservent le caractère traditionnel du village. Il est fortement recommandé d'admirer la dentelle de Camariñas, fruit du travail des « palilleiras », artisanes authentiques qui préservent cet immense héritage culturel.

La route vers Ponte do Porto permet de longer la baie de A Basa et de rejoindre l'estuaire du rio Grande, puis de prendre aussitôt le détour vers Camelle.

Camelle et Arou, Arou et Camelle... sont les deux faces de la même pièce. Les villas très proches les unes des autres, entretiennent une relation très étroite avec la mer, au point qu'elles ne peuvent être comprises sans elle. Les couleurs vives des maisons rappellent l'époque où la peinture restante des bateaux protégeait les façades de l'hiver entre les plages blanches.

Le chemin de terre nous rapproche de la Ensenada (Baie) de O Trece, qui s'ouvre vers la mer recevant toute la force de l'océan. Le vent entraîne le sable fin de la plage créant une dune, authentique mur de sable qui monte le long du flanc du mont O Veo et dépasse son sommet.

À l'autre extrémité, le cimetière des Anglais se situe dans la zone plate et nous rappelle la dureté de ce littoral.

La liaison jusqu’à Vilán, en compagnie des vues sur l'horizon, passe lentement à côté des falaises et des rochers entre lesquels se cache une ancienne fosse aux loups où cette espèce était capturée.

Les dangers de cette côte ont conduit à la construction d'un nouveau phare à Cabo Vilán, le premier électrifié en Espagne (1896). Imposant, il s'élève depuis le rocher atteignant 130 mètres d'altitude, et configure l'une des images les plus représentatives de la côte galicienne, dans un cadre incomparable pour profiter de couchers de soleil spectaculaires. Le phare de Cabo Vilán est également le siège du Centre d'interprétation des Naufrages, Phares et Sinais Maritimes.

Le retour à Camariñas a lieu près de l’ermitage de Nosa Señora do Monte qui, d'une colline aux vues larges, protège le trafic des navires et des marins.