Chemin de Saint-Jacques
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A MIÑA VIAXE
Le bout du monde.
Fisterra représente cet endroit extrême où la terre se termine. Dans ce cas, ce ne sera pas la fin mais le début d'une belle route qui borde la côte, en passant par des lieux mythiques de la Costa da Morte : Corcubión, Cee, la cascade de Xallas... et une fin spectaculaire au belvédère de O Ézaro, à côté du mont Pindo, l'Olympe sacré des Celtes.
Le latin "finis terrae" désigne le lieu où le monde cesse d'être connu. Ce lieu est présent dans l'imaginaire collectif de nombreuses sociétés atlantiques et d'autres « bouts du monde » existent en Bretagne ou en Cornouailles.
Notre Fisterra, combine un paysage côtier avec la composante mythique, à laquelle s'ajoute la condition de point final du Chemin à Fisterra, prolongement de la route jacobéenne vers Santiago. Selon la légende, l’Ara Solis (Autel du Soleil) que l'apôtre Saint-Jacques aurait fait détruire parce qu'il s'agissait d'un rite païen, fut trouvé ici à l'époque romaine. Mais la tradition fut maintenue, et aujourd'hui Ara Solis est le nom d'une place bien connue de la vieille ville, près de la chapelle de Nosa Señora do Bo Suceso.
Du point de vue géographique, Fisterra est un exemple classique de ce qu'est un cap. Une longue péninsule qui se termine par un puissant promontoire sur lequel le phare fut construit en 1853. En 1888, y fut ajouté un signal acoustique qui, et en raison de la similitude sonore, il est aujourd’hui connu comme la vache de Fisterra.
Fisterra est un lieu de référence sur la Costa da Morte. Sa vaste tradition maritime dispose d’un grand exposant dans son marché, qui dispose d’un espace permettant aux visiteurs d'assister aux enchères de poissons.
En quittant le village, la baie de A Langosteira abrite la plage du même nom, une longue plage de sable aux eaux transparentes qui regarde au loin vers le mont Pindo. Le passage à travers Sardiñeiro laisse des vues et l'accès à de nouvelles plages plus petites telles que Restrelo ou Estorde.
Un détour nous amènera à A Redonda et Cabo Cee, avec de belles vues et où se trouve le phare connu sous le nom de phare de cabo C. Après avoir traversé le Castelo do Cardeal, construit au XVIIème siècle, nous approchons de Corcubión.
Corcubión mérite un arrêt pour son Ensemble Historico-Artistique soigné (déclaré en 1985) mettant en évidence les maisons à galerie si typique des villages de pêcheurs.
La route longe la côte en direction de Cee, qui forme pratiquement un continuum avec Corcubión. Cee est la principale localité de la région, concentrant activités et services. Dans le centre-ville, il faut faire le détour vers O Ézaro (Dumbría).
L'itinéraire laisse derrière lui des plages comme Gures et offre une nouvelle perspective du point de départ, le Cap Fisterra, qui de loin semble reposer sur l'océan. La masse de granit de O Pindo apparaît devant la route, de plus en plus proche.
O Ézaro est une petite ville agricole et maritime. Ses plages aux eaux bleues intenses coexistent avec deux colosses, l’immensité de O Pindo et le cap Fisterra à l'horizon. À hauteur du pont de O Ézaro, un nouveau détour oriente l'itinéraire vers la cascade du Xallas.
L'embouchure du fleuve Xallas est unique. Une fleuve de taille moyenne qui se confond avec la mer sans la toucher, tombant d'une hauteur de près de 100 mètres à travers les roches granitiques. L'estuaire a une passerelle pour faciliter l'accès à la cascade depuis le Centre d'interprétation de l'électricité, l’ancien Central de O Castrelo.
Le mont Pindo est un grand massif granitique de haute valeur écologique et géomorphologique dans lequel se distinguent les habitats d’arbustes et leur spécificité géologique. Formation de diverses montagnes et crêtes rocheuses, A Moa est son toit, avec 627 mètres, altitude importante compte tenu de sa proximité avec le littoral.
Point de repère du paysage, il est une référence visuelle dans une grande partie de l'arc fisterrán et Carnota. Sin importance dépasse l'aspect naturel en constituant un patrimoine important pour ses valeurs matérielles et immatérielles. Outre la présence de sites archéologiques et de vestiges de forteresses médiévales (Castelo de San Xurxo et la possible forteresse du mont Penafiel), il existe tout un système de croyances lié à cette zone qui, à travers les légendes, explique les formes curieuses des rochers.
L'accès est possible par des chemins de randonnée et des sentiers traditionnels d'une certaine difficulté, mais atteindre son sommet est un triomphe gratifiant avec l'un des meilleurs endroits pour apercevoir la côte galicienne.
Le dernier tronçon est un spectacle. La piste escarpée monte jusqu'au point de vue de O Ézaro à la recherche d'un large éventail de vues. L'endroit offre une large vue panoramique : vers le sud, O Pindo, avec sa succession de crêtes granitiques, vers l'ouest, d'abord, l’embouchure du Xallas avec son dernier virage et au loin, le cap Fisterra et l’immensité de l'Atlantique.
La montée au Belvédère d’Ézaro est très populaire dans le monde du cyclisme. Appréciée et redoutée pour ses dénivelés, qui dans certaines sections avoisinent les 30%, son ascension est un véritable défi pour les passionnés. Plusieurs étapes de la montée rappellent les temps relatifs que les cyclistes professionnels ont atteints pendant la « Vuelta Ciclista a España ».
Le Cap de Cee ou Cap de Corcubión est une corniche rocheuse qui délimite la baie de Corcubión par l'ouest et constitue une référence importante pour la navigation tant pour son phare que pour sa position concernant les îlots de Carrumeiro Chico et Carrumeiro Vello.
Malgré sa petite taille et sa faible altitude, sa position offre une vue continue sur la côte de Corcubión, Cee, Dumbría et Carnota et même sur le secteur nord des Rías Baixas. La proximité du mont Pindo offre une perspective différente de cet espace référentiel.
Le phare de Cabo C est connu par certains comme le phare du cap Cee et par d'autres comme le phare du cap de Corcubión, dont le curieux nom actuel semble être un pacte de bon voisinage entre les deux villes. Le bâtiment est une simple tour de maçonnerie octogonale avec une petite maison attenante, carrée et toit à quatre pans, pour le service du phare. Approuvé en 1847, il ne fut mis en service qu'en 1860, et automatisé en 1934.
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