Cimes enneigées à O CourelLes Montagnes de O Courel sont un système montagneux situé dans le secteur sud-est de la province de Lugo. Ses sommets ne sont pas les plus hauts de Galice, mais ils sont considérés parmi les plus beaux : Formigueiros (1641 m), Pía Paxaro (1610 m) ou Teso das Papoulas (1603 m) sont quelques-uns des toits de cette chaîne de montagnes.
A Cruz do Incio, une petite ville au milieu des zones boisées, est le point de départ de notre devenir parmi ces terres. Des prés et des jeunes marronniers accompagnent la visite de Foilebar et Vilarxoán. En arrivant à A Ponte do Lóuzara, la route se rétrécit jusqu'à devenir une piste. L'ascension de Pedrafita do Courel marque la frontière entre Samos et Folgoso do Courel.
Paysage typique de O CourelLa vallée de la rivière Pequeno est l'axe du prochain itinéraire. Accueillante, luxuriante, colorée... essentielle. La succession de villages traditionnels, parfaitement intégrés au paysage, converge avec des prairies verdoyantes, les murs végétaux et les bois.
Il s’agit sans aucun doute de l'une des zones les mieux préservées de Galice, dans laquelle règne un équilibre parfait entre la nature et l'activité humaine.
Église de VilamorSeoane do Courel, un village important dans le microcosme courelán, implique un changement de direction dans l'itinéraire. La route profite des méandres de la rivière Lor et traverse la profonde vallée pour s’approcher de Folgoso do Courel, la capitale municipale.
De là, le détour vers Vilamor et Froxán nous conduit à traverser à nouveau les eaux du Lor à Baldomir. Bientôt, à côté de notre chemin, la cascade de Vilamor invite à une petite halte pour contempler sa chute verticale entre parois ferrugineuses.
Vilamor est quiétude. La promenade dans ses rues étroites permet de parcourir un échantillon complet de l'architecture populaire de O Courel, que seul le passage du temps semble remettre en question.
Village de FroxánFroxán est identité. Ensemble architectural et ethnographique déclaré Bien d'Intérêt Culturel de la Galice, restauré avec bon goût, combinant le savoir-faire de l'architecture populaire avec les actions de restauration de ses bâtiments, dans un triomphe contre l'abandon.
Montagnes d’O CourelLe dernier tronçon s'étend au-dessus de la rivière Lor et offre une vue panoramique impressionnante avec un point culminant au point final de l'itinéraire : le belvédère de A Pena do Teso Grande.
De là, nous pouvons suivre une partie de la ligne des sommets formée par la cordillère de O Courel : Pía Paxaro, alto de O Boi, Cruz das Lastras, alto de O Capelo... Au premier arrêt, le petit village de Castro Portela s'élève au-dessus de la vallée de la rivière, étrangère aux paillettes d'or du Lor qui, en son temps, amena les Romains jusqu’ici.
À ne pas manquer
L'adaptation à l'environnement acquiert un aspect épiqueLa rivière Lor articule une bonne partie de O Courel, car c’est un axe fondamental aussi bien dans la connexion écologique que dans les communications à travers la route qui suit le lit de la rivière pour traverser la municipalité, reliant les deux principales entités de population : Seoane do Courel et Folgoso do Courel.
Dans l'une des courbes de la route, très près de la ville municipale, se trouve la petite zone de loisirs de Traspando, point d'où l’on peut avoir une perspective complète de la rivière Lor.
Les vieilles montagnes de O Courel, usées par le temps et l'érosion, marquent les contrastes d'altitude avec les vallées fluviales. L'orographie complexe est mise en évidence par des pics arrondis, typiques des élévations anciennes, et par les coteaux abrupts sur les pentes. Cela implique de grandes différences climatiques, allant des conditions de montagne aux microclimats méditerranéens de certains secteurs de fond de vallée. En conséquence, O Courel bénéficie d'une des plus grandes biodiversités de Galice.
La présence des restes de certaines enceintes de protection des ruches fait également référence à l'usage que les hommes faisaient du territoire. Le miel, comme les châtaignes, est un produit fondamental de cette région, et la protection des ruches est une coutume imposée par la présence ancienne d'ours et d'autres animaux. L'adaptation à l'environnement acquiert, dans ce cas, un aspect épique.
